Les Prodarts artisanat

Pan Danova, Bijoux Artisanaux de Nina Bronchy

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A l’image de l’Auvergne, l’univers de Nina Bronchy, Designer et artisane de l’atelier de bijoux Pan Danova, est un mariage réussi entre le feu, le métal et le minéral. Installée à proximité de Langeac, sur le Haut-Allier, Nina, riche de ses expériences nombreuses, tant personnelles que professionnelles, nous livre sa propre vision des liens immémoriaux qui existent entre l’homme et la nature.

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Pan Danova, les Bijoux artisanaux écoresponsables de Nina Bronchy, des créations uniques

Mes bijoux sont un pont entre mon imaginaire, mon inventivité, mes savoir-faire et une personne, c’est une rencontre 

Véritable exploratrice, du monde, mais également des différentes techniques misent en œuvre pour la réalisation de ses bijoux, quelque chose de volcanique émane des créations artisanales de notre « Prodart ». Indispensable allié pour tordre le métal ou émailler une perle, le feu, celui du chalumeau, du four ou celui des entrailles de la terre, est omniprésent dans son univers.

Depuis l’Auvergne, sa terre originelle, aux îles Canaries, qui ont beaucoup contribuées à la genèse de l’entreprise artisanale Pan Danova, les volcans ne sont jamais bien loin. Ils l’accompagnent depuis toujours, influencent, sans aucun doute, sa vie et ses œuvres et font de ses bijoux artisanaux des créations uniques.

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Les créations de Nina Bronchy, une sélection de bijoux écoresponsables

Outre le fait que ses créations ne nécessitent que très peu de matière première, notre artisane s’oriente avant tout vers des matériaux de récupération, notamment différentes pièces métalliques, avec une certaine prédilection pour les francs, cette monnaie d’un autre siècle faite d’un bronze spécifique de l’industrie de l’époque. Ainsi, ces derniers ont déjà eu une, voire plusieurs vies et notre bijoutière se contente, bien souvent, de simplement chauffer ou laminer l’objet pour lui redonner une nouvelle forme avant de le travailler, le sculpter en fonction de ses inspirations. Dans la mesure ou, s’il n’est pas fondu, il n’y a quasiment aucune perte, le métal est presque réutilisable à l’infini.

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Concernant l’argile, Nina travaille essentiellement avec une entreprise française du sud de la France qui lui fournit une terre de qualité, prête à être modelée.

Enfin, l’émaillage, réalisé par Nina à partir d’une pâte faite de poudre de roches (glaçure essentiellement composée de Feldspath, calcaire et silice), est réalisé avec technique proche du « raku », un procédé élaboré au XVI siècle au Japon. Celui-ci se caractérise notamment par une phase d’enfumage, qui consiste à placer la pièce encore chaude dans des matières végétales dont l’état, la taille et le taux d’humidité notamment, auront une influence particulière sur le résultat final. Cette façon de travailler garantissant de surcroit le fait que chaque pièce soit unique puisqu’il semble peu probable de reproduire deux fois le processus à l’identique.

Les créations originales de Nina Bronchy, des bijoux entièrement réalisés à la main dans l’atelier de Pan Danova

Dans l’atelier Pan Danova, différents postes pour différentes opérations. Tout est organisé, chaque chose est à sa place et, si le poste de travail semble relativement exigu, il n’en demeure pas moins très fonctionnel.

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Une première zone dédiée à la manipulation de son chalumeau, notamment pour recuire le métal suffisamment pour le rendre malléable avant de le travailler mais également pour souder différentes pièces entre elles. Juste à côté, prêt à accueillir la pièce métallique encore rouge, son « tas » à forger en acier, plat, un bloc de métal provenant d’un tracteur altiligérien, outil indispensable pour différentes opérations telles que l’aplanissement ou le martelage et qui a la particularité d’absorber rapidement la chaleur de la pièce.

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De l’autre côté, un laminoir, l’un des outils les plus utile pour les bijoutiers, destiné à réduire l’épaisseur d’un morceau de métal ou à y créer une texture particulière, attend sur son socle. Battre le métal et le laminer auront également pour effet d’écrouir le métal, soit de le rendre plus dense, atteindre le maximum de son élasticité pour ainsi la limiter, le rendre plus résistant. A ce stade, il faudrait le recuire pour à nouveau pouvoir le rendre plus ou moins malléable.

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Entre les deux, autour de son étau et de sa cheville d’établi, faite « maison », tout le petit matériel qui va permettre de travailler les objets et de finaliser ses créations de bijoux. Un bocfil, pour découper différentes formes, des fraises, multiples et variées, pour percer, creuser, tailler, poncer et polir, et enfin, marteaux, limes, poinçons et autres pinces viennent compléter cet inventaire à la Prévert.

Les créations de Nina Bronchy, une sélection de bijoux écoresponsables

Un peu d’outillage spécifique, beaucoup d’inspiration et de savoir-faire, et vous obtenez la collection de bijoux artisanaux « made in Auvergne » de Pan danova. Celle-ci se déclinant en plusieurs gammes, depuis les boucles d’oreilles aux pendentifs en passant par les bagues.

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Des Volcans d’Auvergne à ceux de l’archipel des Canaries, l’univers de Nina Bronchy s’est construit autour du voyage

Si aujourd’hui Nina semble avoir posé ses valises, au moins temporairement, en plein cœur du Haut-Allier, dans le bassin du Langeadois en Haute-Loire, c’est le voyage, l’ailleurs, qui a fait naitre ce projet en elle et qui l’inspire au quotidien.

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Enfant du Pays, Nina est née au Puy-en-Velay, a grandi et a passé une bonne partie de son enfance en Auvergne. Toutefois, si elle est revenue il y a quelques années sur sa terre originelle, un petit voyage entre amis en Irlande, effectué juste après l’obtention de son CAP « couture », a chamboulé son existence et instillé chez elle une envie irrépressible de partir, d’être en mouvement. Ce premier voyage, qui ne devait durer que quelques semaines au départ, s’éternisa un peu et fit surtout naitre cette curiosité pour « l’ailleurs » chez elle. Cet apprentissage du voyage, cette découverte d’une nouvelle culture, et notamment de la culture celtique, d’une autre langue, fût un petit bouleversement pour Nina. Il y eut un avant et un après l’Irlande, destination qui a laissé une trace indélébile chez notre artisane et qui continue de l’inspirer encore aujourd’hui.

Nina-Bronchy-influence-culture-celtique

Cette expérience « irlandaise » fût l’élément déclencheur d’un mode de vie dédié au voyage puisqu’elle n’eut de cesse, une fois revenue, de consacrer son existence à cette activité. C’est pourquoi, une fois son bac en poche et peu de temps après avoir tenté une petite aventure universitaire, Nina débuta son exploration du monde.

Ainsi, pendant quelques années, Nina enchaina les petits boulots essentiellement dans le but de pouvoir partir, travailler pour voyager. Depuis les remplacements dans les écoles maternelles jusqu’aux saisons dans l’agriculture, l’objectif était de pouvoir financer ses voyages et expérimenter autre chose, assouvir une certaine forme de curiosité, son envie d’exploration.

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Au final, beaucoup de rencontres, de découverte de modes de vie différents, en Europe essentiellement, jusqu’à la décision de partir vraiment, sur du long terme. Ne prendre qu’un aller-simple sans retour. Loin de son Auvergne natale, elle choisit toutefois une terre volcanique pour s’installer puisqu’elle posa ses valises, à l’époque, sur l’archipel des îles Canaries. 

Si les voyages ont nourri l’inspiration de notre créatrice, et continuent d’apporter de l’eau au moulin de son imagination, le séjour que Nina a effectué aux îles Canaries a, sans aucun doute, fortement contribué à la création de son entreprise de bijoux artisanaux.

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Des Volcans d’Auvergne à ceux de l’archipel des Canaries, de la couture au maquillage en passant par les bijoux, la création fait partie de l’ADN de Nina Bronchy

Avant même de s’orienter vers des filières manuelles, Nina a toujours côtoyé le monde de l’art et de la création. Avec un grand-père passionné d’ébénisterie et une mère artiste-peintre, elle a toujours eu une relation relativement proche avec le dessin et l’art en général.

Elle expérimenta la création de vêtements, par exemple, lors de ses années en Cap « Couture », fût également maquilleuse-artistique pendant de nombreuses années, entre autres, notamment sur différents évènements culturels tels que festivals et spectacles, et avait déjà expérimenté la fabrication de petits bijoux en cuir pour pouvoir financer ses nombreux voyages avant cette longue pause insulaire au large du Maroc.

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Aussi, c’est alors qu’elle commençait à chercher un fil conducteur, un sens à tous ses voyages, c’est sur les îles Canaries qu’elle prit réellement conscience que ce qui revenait tout le temps dans sa vie, qui était toujours au centre de ses activités, c’était la création, fabriquer quelque chose de ses mains. En effet, sur place, Nina explora le monde artistique des « crafter » et fit beaucoup d’expériences diverses (sculptures, peintures, éco construction, vannerie, macramé, land-art, photographie…), faites de nombreuses rencontres notamment.

Pendant cette période, elle put essayer différentes techniques artistiques, différents supports (bois, pierres, matériaux issus du recyclage et de la récupération, fil de fer, noyaux d’avocats, végétaux… ) et, à l’image de ses pairs, ces voyageurs, comme elle, qui arrivaient à vivre de leurs créations, l’idée que c’était possible commença à germer dans son esprit.

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De là à dire que tout a démarré grâce à la découverte de la sculpture sur noyaux d’avocats il n’y a qu’un pas, mais en tout cas, il devenait tout à fait clair pour Nina qu’il fallait poursuivre dans cette voie. Les différentes pièces du puzzle commençaient à se mettre en place et le déclic fût peut-être la découverte d’un artiste qui réalisait des bijoux à partir de petits galets et de fil de fer. Il était possible de créer des choses très intéressantes à partir de presque rien et Nina commençait à saisir toute l’importance que les « ornements corporels » prenait dans sa vie. La création de bijoux constituait peut-être ce lien qu’elle recherchait, son fil conducteur. La graine de l’aventure Pan Danova était plantée.

Pan Danova, entreprise de création de bijoux artisanaux écoresponsables par la bijoutière Nina Brochy

De retour en France, après quelques petits boulots, dont celui de pompière-sémaphoriste, vigiste chargée de la surveillance des incendies et de la protection des milieux naturels, c’est à la faveur d’une colocation avec ses amies d’enfance que le projet de Nina Bronchy pris véritablement corps. Tout débuta avec une petite pièce en sous-sol et par l’achat de quelques outils. Nina pu se consacrer corps et âme à son projet. Il était important pour elle de tester, d’essayer, de vérifier la faisabilité de son projet et c’est à ça qu’elle s’employait, jours après jours, telle une travailleuse clandestine au fond de sa cave ou un savant fou dans son laboratoire, selon les jours.

A partir de là tout s’est enchainé, et c’est grâce à la couveuse d’entreprises « COAGIR » que Nina s’est lancée.

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Après quelques marchés, notamment par le biais de deux associations, « Arnica » et « Loz’Arts », elle a pu se confronter aux différents publics, avoir ses premiers retours et ainsi affiner son travail, son projet. L’atelier est remonté d’un étage, la petite lucarne s’est transformée en une fenêtre avec vue sur le Haut-Allier et Nina continue de travailler à la création et à la fabrication de ses gammes de bijoux artisanaux écoresponsables.

Depuis, Nina Bronchy cherche toujours des réponses, à comprendre le but de son travail, ce qu’elle fait, pourquoi et comment elle le fait et à qui elle s’adresse. Son voyage ne fait que débuter, sa démarche n’est pas définitive et s’il est quelque chose qui fait définitivement parti de son univers, c’est son goût pour l’exploration.

Pan Danova, de l’idée à la matière ou l’universalité, le tout, rassemblé en un objet, unique, les bijoux de Nina Bronchy, artisane bijoutière sur le Haut-Allier, en Auvergne.

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La Gamme « Métaux recyclés » de la Collection « Astronomie », les créations écoresponsables de Pan Danova, expliquée par la créatrice

« Le cosmos est en nous. … Nous sommes un moyen pour l’univers de se connaître lui même » Carl Sagan

A travers cette citation reprise par notre artisane, Nina place son regard dans l’axe de l’exploration de ce qui est autour de nous. Pour elle, la bijouterie est l’un de ces nombreux moyens de découverte et du plaisir d’apprendre chaque jour.

La Collection « Astronomie » de Pan Danova

Cette collection de bijoux évoque les planètes du système solaire et la matière disponible sur Terre, Terre dont il nous faut prendre soin. Pour Nina, nous habitons ce quartier de la galaxie, source de rêverie et d’inspirations qui la porte pour cette collection. C’est un hommage à la terre qui nous sert non seulement de maison aux multiples trésors, mais aussi de vaisseau spatial lancé à vive allure autour du soleil, notre astre, source de photons et de chaleur.

Le règne minéral est ainsi ici transformé par la chaleur de son chalumeau et par le mouvement de son savoir faire, à l’image de notre système solaire.

Lorsque vous porter un bijoux, vous vous ornez en quelque sorte de toute l’histoire de la terre.

La matière venue de la formation de la terre se recycle. Depuis sa formation, il y a plus de quatre  milliards d’années, les métaux et les pierres fines se sont formés à travers le temps . C’est ce long processus naturel que la bijouterie permet, selon elle, de mettre en valeur.

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Nina Bronchy et le métier artisanal de bijoutière-joaillère

Les métaux, l’argile, les émaux et les pierres fines et précieuses que Nina travaille composent une partie du règne minéral.

La fonte, la chauffe, la mise en forme, la cuisson, le refroidissement, l’émaillage… tant d’étapes pour former les éléments d’un bijou, ce petit éclat de poésie organique. Le métal comme la terre se modèle à l’envie et selon ses propres contraintes. L’éventail des couleurs qu’offrent les cristaux, permet de jouer avec les teintes et les reflets.

Lorsque un lapidaire taille ces dernières c’est pour en extraire sa quintessence visuelle, sa transparence.

Le métier de Nina Bronchy est celui de l’ouvrage, pour aboutir a une pièce unique et sa passion est portée par l’amour de l’ornement et la recherche de l’esthétique.

La démarche éthique écoresponsable de Pan Danova

Il paraît important pour Nina Bronchy de faire apparaître dans sa démarche, cette notion de recyclage. Dans notre monde moderne, l’accès aux matière premières se complique et l’extraction de ces denrées est coûteuse et polluante. L’idée de privilégier ce qui est déjà disponible, en utilisant pour ses petites sculptures de petites quantités de matière, permet de réduire un peu l’impact sur notre environnement, mais surtout de sensibiliser.

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La gamme « Métaux recyclés » de Pan Danova

Les métaux utilisés par Nina Bronchy sont recyclés à partir de pièces ancienne et de laitons divers (Alliages de cuivre et zinc principalement). Elle a choisi ce métal pour sa couleur chaude et qui rappelle la lumière solaire. Moins coûteux que l’or il possède pourtant toutes les qualités de fiabilité et robustesse, afin de garantir une longue durée de vie du bijou qui pourra un jour se transmettre à nos enfants.

Nina choisit les minéraux, pierres fines et précieuses en rachetant des stocks de bijoutiers partant à la retraite et emploi également des pierres de tailles importées et taillées à la demande, issue de divers pays exploitants U.E et hors U.E ( Madagascar, Inde, France, Portugal, Brésil).

Comment entretenir les bijoux artisanaux écoresponsables de Pan Danova

Les bijoux en alliage cuivré comme le laiton doré, utilisé pour les bijoux de la gamme « Métaux recyclés » de Nina Bronchy, s’oxydent avec le temps. Il est conseillé de les conserver à l’abri de l’humidité.

Pour les nettoyer, privilégiez le lavage à l’eau claire légèrement savonneuse et veillez à bien les sécher, après rinçage, avec un tissu doux tel que du coton.

Toutes les attaches de boucles d’oreille sont réalisées en acier inoxydable non allergène.

Découvrez le rayon dédié à l’atelier de bijouterie Pan Danova

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